Repas de fêtes : plaisir ou cauchemar ?

Quelques astuces pour passer de bonnes fêtes de fin d’année.

Sommaire :
– Pour une digestion plus légère
– Moins de stress pour faire les courses
– A la recherche d’une bonne ambiance pendant les fêtes.

Auteur : MARIE-MAGDELAINE Cécile (Diététicienne)

C’est la Bérézina dans nos têtes : on voudrait que ce soit de belles fêtes mais comment jongler entre les dépenses pour les cadeaux, les courses pour les repas, les frais et la fatigue si on se déplace loin ? Et puis toute cette nourriture et ces boissons absorbées en quelques jours : comment ne pas être malade ou ballonné après ? On voudrait tous passer de bons moments, ne vexer personne, supporter tante Alice qui est un dragon et qui fera des réflexions de toute manière…

En termes d’alimentation, comme de budget, il faut faire selon ses propres capacités sans transformer ces fêtes en cauchemar. Pour le reste, la fatigue, les personnes désagréables à supporter, le stress : il faut se poser des limites pour se préserver, rester positif et engranger de bons souvenirs… Sans vouloir faire de la psychologie de comptoir ! 

Pour une digestion plus légère

Les jours précédents, on peut lever le pied sur les aliments trop riches : on limite les aliments gras, les aliments riches en sucres et on consomme des repas légers et équilibrés. Ce qu’il faut mais « point trop ».

Pour ce qui est de l’alcool, je vous conseille de ne pas en consommer avant les fêtes : il y en aura bien assez pendant les repas et réveillon. Je ne veux pas jouer les vieilles « rabat-joies », mais il faut se ménager quand même.

Vous pouvez préparer des repas avec des légumes en vinaigrette ou chauds, des fruits frais, un peu de jambon, du poisson ou des viandes maigres, des féculents faciles à digérer (limiter les légumes secs si vous les digérez mal). Si certains légumes trop fibreux vous incommodent (ballonnements, douleurs abdominales, gaz…), écartez-les des repas quelques temps. Privilégiez les laitages aux fromages, ils sont moins riches en lipides (graisses), et consommez de préférence des laitages natures plutôt que des crèmes et autres desserts un peu riches. Pour la même raison, on laisse de côté les viennoiseries, pâtisseries sucrées et salées, telles que les quiches et feuilletés. Pour le dîner, un bon potage maison aux légumes et pommes de terre (ou autres féculents) pourra être consommé en entrée, avec un œuf coque, une belle salade verte, un fromage blanc, un fruit frais et un morceau de pain.

Moins de stress pour faire les courses

On en rêve tous ! Là aussi vous avez plusieurs solutions. Vous pouvez déjà vous aider des idées de menus que je vous ai proposées ces dernières semaines. Vous pouvez aussi mélanger les idées de plats pour les adapter à vos critères. Quand on prévoit des repas à l’avance, surtout des repas festifs, il faut prendre en compte le temps dont vous disposez pour procéder aux achats et aux préparations culinaires. Si vous travaillez tard, choisissez des plats qui peuvent être au maximum fait la veille ou en très peu de temps au dernier moment. C’est le choix de vos menus qui conditionne votre travail. Il ne reste plus qu’à dresser une liste de courses par commerce (boulangerie, marché, grande surface…). Vous pouvez aussi commander certains produits à l’avance chez les commerçants : c’est une source de stress en moins parce que votre produit vous attendra tranquillement.

Du côté financier, fixez-vous un budget par plat ou par menu et respectez ce budget lors de l’achat des ingrédients pour ne pas avoir de mauvaise surprise à la caisse. Vous pouvez même faire un calcul estimatif à la maison en vous basant sur votre liste de courses. Les grosses contrariétés peuvent gâcher une fête et ce serait dommage. Pour faire court, on trouve de tout à tous les prix, et respecter son budget n’est pas de la« pingrerie » mais de la prudence et de la lutte « anti-stress ». Faire la fête, c’est très chouette, mais se ruiner n’est pas au programme. Je vous conseille la même méthode pour l’achat des cadeaux et les enveloppes que vous donnerez.

Si vous le pouvez, faites les courses quand il y a moins de monde dans les commerces. Dans les grandes surfaces, c’est au moment du déjeuner, qu’il y a le moins de monde. Sur les marchés, c’est à l’ouverture que c’est le plus calme, comme pour les petits commerces. Et vous pourrez boire un bon café au chaud chez vous après avec le sentiment du travail accompli pendant que les autres se bousculeront dans les magasins et dans les allées des marchés !

Et s’il y a de la route à faire ? Prévoyez des mini escales dans les aires de repos ou dans un village pour vous dégourdir les jambes ; cela peut aussi se transformer en pause-café. Pour limiter les dépenses sur l’autoroute, vous pouvez emmener votre panier pique-nique et un thermos de boisson chaude. Conduisez prudemment : l’important n’est pas de gagner 5 mn sur le trajet mais bien d’arriver à bon port sans égratignure.

A la recherche d’une bonne ambiance pendant les fêtes

Et pour gérer les « tante Alice » et autres grognons qui sont infectes et qui risquent de vous gâcher ce réveillon que vous attendiez tant ? Pour faire simple et court, je vous propose deux solutions : faites la sourde oreille aux remarques désagréables (comme disent les plus jeunes que moi : « je ne la calcule même pas !») et/ou répondez-y avec humour : c’est le meilleur moyen de déstabiliser les grognons !